A toi le bâtisseur,
Qui cherche encore,
Le lieu propice et sincère,
Pour poser sa première pierre.
A toi l’éclaireur,
Qui, à la lumière de son coeur,
Essaie de diffuser sur Terre,
« Le souffle peurs ».
A toi l’alchimiste,
Qui rêve de construire,
Le Monde de demain,
Transformant le plomb en jasmin.
A toi l’endurant,
Qui croit en son chemin,
Et avance coûte que coûte,
Répondant à sa mission d’âme.
A toi qui te sens étranger,
Aux projets qui se nourrissent de toi,
Comme une sangsue qui s’abreuve,
De ta puissance.
A toi qui a douté,
Acceptant la souffrance,
Et de porter un poids,
Qui ne t’appartenait pas.
A toi l’Être pur,
Qui marche dans la lande,
Laissant le vent hurler.
Avance, imperturbable.
A toi l’assoiffé,
De Bien et de Joie.
Plonge à la source,
De l’infiniment beau.
A toi l’esprit libre,
Qui aime s’envoler.
Et s’ancrer davantage,
Monte encore plus haut.
A toi qui restes aligné,
Malgré les tempêtes,
Laisse l’ego se perdre…
A jamais.
A toi.
Souffle,
Vibre,
Allège,
Prie,
Aime,
Danse,
Apprends,
Respire,
Oublie,
Souris.
Nourris-toi de densité.
Nourris-toi de légèreté.
Il n’est plus temps de suffoquer.
Libre,
Tu es.
Elisabeth Freund-Cazaubon (archives)
