Les ombres de la nuit,
ont enveloppé la Terre.
La lumière a laissé la place à son double.
Soeurs de coeur.
Les ombres de la nuit,
Ont laissé sur ma peau,
L’odeur chaude de la terre arrosée.
L’empreinte de la canicule.
La terre brûlée envahit mes veines.
Je reste à écouter les bruits.
A danser pieds nus,
A ressentir vibrer le ciel et ses missives nocturnes.
Le geste capture les ondes de la vie.
Et pose sur la toile la magie des multivers.
Les ombres de la nuit,
Ont enveloppé la Terre.
Je contemple les arcs de lumière,
Posés sur la couleur.
L’immensité a eu raison de mes limites.
Je ne suis pas comme.
Qu’importe.
L’intériorité a repoussé les frontières,
Du palpable, du matériel.
Tout a sa dimension jumelle.
Dans un autre qu’on perçoit à peine.
Aspire les chagrins du Monde présent.
Comme une spirale, un trou noir.
Etire, étire les possibles.
Les ombres de la nuit,
Ont enveloppé la Terre.
Elisabeth Freund-Cazaubon
Baumann
24 Août 2019La magicienne des couleurs a encore
frappé aux portes de la nuit…
Élisabeth Freund-Cazaubon
28 Août 2019Merci Alain !